Suzanne Giraud

Contact Suzanne Giraud compositrice contemporaine française

Compositrice Composer Komponistin

Non, peut-être

1994, Non, peut-être, orchestre, œuvre pédagogique

Durée : 12’

Effectif : orchestre à cordes, 6.6.4.4.2

Dédicataire : Adalbert-Gautier Hamman

Commanditaire : Ville d’Achères

Création : 30 octobre 1997, Toulouse Capitole, Orchestre de Chambre National de Toulouse, dir. Alain Moglia

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Presse

Vitrine parisienne, ConcertoNet

Théâtre des Bouffes du Nord, 2 mai 2007 – Suzanne Giraud (Non, peut-être) ; Carl Philipp Emanuel Bach (Concertos pour flûte W. 166 H. 431 et W. 168 H. 438) ; Béla Bartok (Divertimento, sz. 113) – Juliette Hurel, flûte ; Orchestre d’Auvergne ; Arie van Beek, direction.

En octobre dernier, l’Orchestre d’Auvergne et son directeur musical, Arie van Beek, avaient fait forte impression Salle Gaveau dans le cadre des « Paris de la musique » et ils ont pleinement confirmé leur qualités au cours d’un concert qui s’est fait la vitrine parisienne de trois aspects de leur activité et de leur actualité.

L’ensemble auvergnat entreprend ainsi une résidence avec Suzanne Giraud. En attendant les premières, le 18 décembre prochain, de son Concerto pour clarinette (avec Michel Lethiec), puis, le 11 mars 2008, de son Postlude au Ricercare – de Bach/Webern, un défi aussi étrange que redoutable – l’orchestre reprenait une partition plus ancienne, Non, peut-être (1994), créée en son temps à Toulouse par Alain Moglia.

Si, d’une œuvre à l’autre, elle déploie toujours les mêmes qualités – rigueur, inventivité, densité, intelligence, expressivité –, Suzanne Giraud ne se contente pas de recycler les mêmes procédés, mais offre à chaque fois un propos original et renouvelé.

C’est le cas de ces onze minutes fondées sur la notion de geste et, dans la descendance du « Muß es sein ? » beethovénien, sur l’opposition entre fermeté (« Non », en tirant l’archet au talon) et hésitation (« peut-être », en poussant l’archet à la pointe). Si le geste des musiciens se fait ainsi physique, presque chorégraphique, la musique est également toute de gestes magnifiques, comme ces accords d’ouverture, ces grandes vagues sonores et ces exacerbations successives par accélération, par montée d’intensité ou par progression vers les registres extrêmes. […]

Simon Corley

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